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Ligue des champions: d’Atletico à Zidane, abécédaire d’une finale

24 mai 2016, 20:57

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Ligue des champions: d’Atletico à Zidane, abécédaire d’une finale

 

D’A comme Atletico, en passant par G comme Griezmann, jusqu’à Z comme Zidane: voici quelques jalons dans l’abécédaire de la finale de la Ligue des champions entre deux clubs de Madrid, Real et Atletico, samedi à Milan (20h45).

A comme Atletico

Tomber sur l’Atletico en Ligue des champions n’est plus une bonne nouvelle. L’autre club de Madrid, c’est évidemment son coach charismatique, Diego Simeone, qui en parle le mieux: «Être de l'+Atleti+, c’est être persévérant, compétitif, ne jamais partir battu, se battre face aux difficultés. Telle est notre force: savoir que les autres équipes sont meilleures et que nous devons être compétitifs pour les affronter».

B comme Barça

C’était le tenant du titre et le grand favori pour cette édition. Que s’est-il passé? Eric Abidal, ancien du Barça (2007-13), interrogé par l’AFP, a son explication: «Rien n’est jamais acquis. C’est un club qui joue énormément de matches sur une saison, qui ne compte que des internationaux, ce qui rajoute des matches. Les joueurs ne sont pas des machines. Au bout d’un moment, il y a un coup de moins bien et, malheureusement, cette année, il est arrivé au mauvais moment». Au moment d’affronter l’Atletico en quart de finale.

E comme Espagne

Espagne rime avec Europe: Séville qui gagne la finale de l’Europa League pour la troisième année consécutive, deux clubs de Madrid en finale de la Ligue des champions, comme en 2014. «Ces équipes (Real, Atletico, Séville) sont toujours régulières et performantes et, chaque année, le championnat espagnol est relevé: tu n’es jamais sûr de gagner contre le dernier. Donc, dans les grandes compétitions, elles restent compétitives», décortique Abidal. «L’Espagne, c’est une philosophie différente, poursuit l’ancien joueur de Lyon. C’est un championnat qui attire énormément (les joueurs techniques), propose du beau jeu, qui a commencé avec le Barça des années Cruyff puis s’est répandu. Beau jeu et volonté de toujours gagner, c’est ce qui fait au final que les clubs espagnols dominent.»

G comme Griezmann

C’est «LE» Français de la finale le plus attendu, après son doublé en quart de finale retour scellant l’élimination du Barça. C’est lui qui, à 25 ans, vole pour l’heure la vedette à Karim Benzema, l’attaquant du Real Madrid. Ce dernier étant écarté des Bleus au nom de l’exemplarité après la fameuse affaire de la sex-tape, c’est Griezmann qui concentre sur lui les espoirs offensifs de la France à l’Euro-2016. «Je sais qu’il y a beaucoup d’attente mais je ne me pose pas de questions, c’est ce qui fait ma force. Je dois continuer comme d’habitude et ne pas me prendre la tête», répète l’intéressé pour évacuer la pression. Même si le parcours accompli lui donne un peu le vertige: «J’étais tout petit, je voulais juste jouer les mêmes actions ou marquer des buts comme ceux que je regardais à la télé. Qui aurait dit que je jouerais une finale de Ligue des champions et un Euro?»

S comme Simeone

«L’effort n’est pas négociable» est la consigne qui colle à la peau d'«El Cholo», revenu comme entraîneur à l’Atletico en 2011 après y avoir joué. C’est grâce à ce disciple de Marcelo Bielsa que l’Atletico resplendit aujourd’hui. Il y a deux ans, en finale de la Ligue des champions face au Real, il faut se souvenir que ses Colchoneros avaient tenu jusqu’à la 93e minute avant de s’effondrer en prolongation (4-1). «On a une nouvelle chance de remporter la Ligue des champions», souligne aujourd’hui l’Argentin. A-t-il revu cette finale perdue? «Non! On ne peut pas refaire le match. Alors à quoi bon le revoir?», lançait-il sur le site de la Fifa, inimitable.

Z comme Zidane

Quand le Real a remporté sa 10e Ligue des champions en 2014 face à l’Atletico, Zizou n’était qu’adjoint de Carlo Ancelotti. Cette fois, ZZ est aux commandes. Là encore, c’est Simeone qui parle le mieux de son confrère français, arrivé en janvier «dans une période compliquée», quand le Real n’était pas fringant. «Il faut féliciter Zidane pour le travail accompli, qui a été fabuleux, insiste «El Cholo». Il a apporté du stimulant, de l’intensité, de la vitesse en attaque. Son équipe a un style plus complet. Et il a transmis sa tranquillité à l’effectif».