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Allégations de corruption: Ahmad Hossen Khudurun récuse toute «vendetta politique»
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Allégations de corruption: Ahmad Hossen Khudurun récuse toute «vendetta politique»
Son client, dit-il, n’est pas sorti de l’ombre par «vendetta politique». Ce qu’Ahmad Hossen Khudurun souhaite, précise Me Fezal Boodhoo, c’est que «les sanctions soient prises contre les coupables de ce complot». Le caméraman de 46 ans accuse un conseiller du ministre Yogida Sawmynaden de corruption dans le cadre d’un contrat octroyé par le Mauritius Sports Council (MSC).
L’enquête connaît une halte momentanée. Le temps que la transcription des deux bandes sonores qui avaient été déposées par Ahmad Hossen Khudurun, lundi 11 avril, à la commission anticorruption, soit faite. Ces bandes sonores, qui sont d’une durée d’environ une demi-heure chacune, ont été disséquées par les enquêteurs mardi lors d’une nouvelle audition du caméraman. Une audition qui a été cette fois de courte durée, contrairement à celle de lundi.
Il faudra désormais attendre que l’intégralité du contenu soit retranscrite, un processus qui risque d’être de longue haleine. Selon Me Fezal Boodhoo, Ahmad Hossen Khudurun sera ensuite appelé à vérifier la transcription finale avant que les limiers ne poursuivent l’enquête.
Documents «manipulés»
Selon Ahmad Hossen Khudurun, des documents auraient été «manipulés» par un conseiller du ministre de la Jeunesse et des sports, avec la «complicité» de membres du conseil d’administration du MSC. Le conseiller aurait ensuite réclamé un pot-de-vin en échange de l’allocation du contrat relatif à la production de clips vidéo. Contrat qui aurait pourtant été alloué à Ahmad Hossen Khudurun en novembre dernier.
Les faits reprochés remontent à février dernier. Selon Me Fezal Boodhoo, son client a été «contraint» de porter plainte vu que le ministre Yogida Sawmynaden n’a pas daigné, semble-t-il, dénoncer l’acte de corruption. Ce, malgré le fait qu’il aurait été mis au courant. Au contraire, il aurait, selon le dénonciateur, tenté d’étouffer l’affaire.
Invité à commenter cette affaire, le ministre Yogida Sawmynaden s’est refusé à tout commentaire. Mais il dit suivre de près l’enquête en cours.
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