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Villages: nouveaux Trade Fees pour les commerces

31 janvier 2016, 17:30

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Villages: nouveaux Trade Fees pour les commerces

C’est officiel. Tous les commerces dans les villages, y compris les petits business, devront s’acquitter des Trade Fees annuels dès le mois de janvier. Certains tarifs ont, de plus, été revus, soit à la baisse, soit à la hausse.

Selon Dhiraj Sookur, président du conseil de district de Pamplemousses, les nouveaux Trade Fees concernent surtout les petits business qui ont du mal à survivre, comme les tailleurs. «Pour d’autres, ils augmentent, mais il ne s’agit pas de grosses hausses», dit-il.

Ainsi les propriétaires de salons de beauté, les fabricants de chaussures et les tailleurs doivent débourser Rs 2 000, Rs 1 000 et Rs 300 respectivement. Pour les services de nettoyage, il faut compter Rs 2 000 annuellement.

Les Trade Fees représentent une source de revenus non négligeable pour les conseils de districts. Rien qu’à Pamplemousses, ils rapportent Rs 32 millions par an dans les caisses.

Les procédures pour obtenir un permis iront plus vite

Du côté du conseil de district de Rivière-Noire, on indique que certains ne payaient pas leurs Trade Fees. «Mais il faudra que tous payent dorénavant et les officiers vont sur le terrain pour informer les commerçants qu’il y a de nouveaux règlements. Nous faisons des annonces aussi», explique Véronique Leu-Govind, la présidente du conseil.

Autre changement : pour ceux qui veulent obtenir un permis pour ouvrir un petit business, les procédures iront plus vite. Jusqu’ici, il fallait se rendre au conseil de district avec les plans du business, entre autres, et effectuer le paiement, puis venait le temps d’attente pour obtenir une réponse. Aujourd’hui, le permis est délivré le jour même.

Quid des opérateurs qui refusent de payer ou qui opèrent sans licence ? C’est suite aux plaintes de voisins ou d’habitants de la région que les autorités ont été averties de ces opérations illégales. «Les inspecteurs les convoquent au conseil de district et nous essayons de voir comment légaliser  leur situation au lieu d’envoyer l’affaire directement en cour», dit-on du côté du conseil de district de Rivière-du-Rempart.