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Air Mauritius: l’affaire Ashvin Ramdin entendue le 5 janvier

25 décembre 2015, 10:19

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Air Mauritius: l’affaire Ashvin Ramdin entendue le 5 janvier

Libéré sous caution mercredi, Ashvin Ramdin devra patienter encore pour savoir s’il pourra voyager ou pas. Sa motion pour contester l’Objection to Departure émise à son égard a été déposée, jeudi 24 décembre, en cour de Port-Louis. L’affaire sera entendue le 5 janvier.

Résidant au Canada, ce légiste et ancien haut cadre d’Air Mauritius a été arrêté lors de son passage à Maurice. «Je ne comprends pas pourquoi la police m’arrête maintenant», a-t-il déclaré à l’express. La commission anti-corruption reproche à Ashvinsingh Ramdin d’avoir abusé de ses fonctions en tant qu’Executive Vice-President Human Resources & Organisational Development à Air Mauritius, en 2008.

Selon l’acte d’accusation, il aurait nommé Dhanrajsing (Raj) Ramlugun au poste de Human Resources Manager (Crew Operations) sans passer par les procédures, d’où l’accusation de «public official using his office for gratification». Les deux hommes se sont connus à la fin des années 80, quand ils travaillaient tous deux comme stewards.

Dénonciation

 

Pour sa part, Raj Ramlugun, qui est désormais le secrétaire de l’Association des petits actionnaires des compagnies cotées en Bourse, soutient que c’est lui qui a le plus souffert de toute cette histoire. «Because I have remained consistent and uncompromising throughout with those values of Integrity, Patriotism, Ethics, Good Governance & Accountability that those at the top enjoy publicizing but rarely put into practice. Worst, when others want to practise these values to protect the highest interests of the organization, they are sidetracked and victimized. The denunciation at ICAC concerning my alleged promotion in 2008 had primarily me as target. It was part of a whole scheme to try to silence me both as an employee and President of the Air Mauritius Middle Management Employees Association and discredit me in eye of the the public as I was at the forefront of the fight against the wholesome ‘trafic d’influence’, external unhealthy interferences/lobbies, mismanagement and nepotism that were rampant at MK, especially after the arrival of Manoj Ujoodha and the hedging fiasco of 2008.»

Le contexte auquel fait allusion Raj Ramlugun était en effet tendu en termes de relations industrielles. Il y avait, entre autres, la publication d’un Memorandum of Concerns par Narvada Beenesreesingh et Motilall Manic, suivie de la suspension de ces deux délégués des employés. Il est à noter aussi qu’Ashvin Ramdin était considéré comme étant proche de l’ancien président du conseil d’administration, Sanjay Bhuckory, et de Manoj Ujoodha, ancien DG.

Selon Raj Ramlugun, ses dénonciations de malversation à Air Mauritius n’auraient pas plu à la direction: «In an attempt to threaten me, someone in the coterie should have written to ICAC and blown my lateral transfer from Hotel Contracts Manager to HR Manager (Crew Operations) out of proportion. Anyway, I had no doubt that was merely done in retaliation to what I was denouncing in the company.»