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Le ministre Husnoo : «Plus aucun marchand de rue en janvier»

22 décembre 2015, 09:59

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Le ministre Husnoo : «Plus aucun marchand de rue en janvier»

 

Il n’y aura plus de concession sur le dossier des marchands ambulants de la capitale. Alors qu’une décision a été prise par les autorités, hier, pour les reloger dans des ruelles et sur deux sites après les incidents du week-end, le ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, a annoncé que ce n’est qu’une solution temporaire. Car il ne va tolérer aucun marchand dans les rues de la capitale après les fêtes.

Le ministre est arrivé à cette décision face au «manque de coopération» de la part de ces marchands. Anwar Husnoo avait proposé aux colporteurs d’opérer en permanence à la rue Decaen et à Trou-Fanfaron. Mais ces derniers ont refusé catégoriquement. Selon le ministère, ces sites leur sont proposés au lieu de leur interdire l’accès aux rues.

Hier encore, certains incidents ont été constatés lors du déplacement. Des marchands qui ne voulaient pas changer d’emplacement ont tenu à montrer leur mécontentement. Certains ont attaché leurs tentes en utilisant un des pieds de la statue de Mahé de Labourdonnais, à la Place d’Armes. Ce qui a nécessité l’intervention des policiers.

Les marchands qui devaient opérer à la rue Magon ont été dirigés vers la rue Decaen alors que les autres qui opéraient à la rue John Kennedy ont été placés à Trou-Fanfaron et dans d’autres ruelles. Ceux de la rue Farquar y opèrent toujours. Des emplacements à la gare Victoria avaient été ciblés dans un premier temps, mais il se trouve que ces lieux ne contiennent que 1 000 places. 2 500 marchands ambulants ont été recensés dans la capitale. Les autorités ont alors décidé de fermer certaines ruelles et d’y placer les marchands.

Toutefois, le manque de place se faisait sentir à Trou-Fanfaron et à côté du Paille en Queue Building. Des bagarres ont éclaté entre marchands, qui soulignent que certains n’ont eu qu’un emplacement d’un mètre carré pour opérer. Un marchand de gadgets explique, pour sa part, qu’il espère pouvoir travailler là jusqu’à la fin de la période festive. «Li pa fasil, pé sanz plas dépi koumansman désam. Mo espéré minis-la pa pou sanz lidé.»