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Accident en 2013: «J’ai refusé un alcootest à cause de mon asthme», dit Richard Duval

28 octobre 2014, 18:53

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Le procès intenté à Richard Duval, ancien président de la State Property Development Company Ltd dans le cadre de l’accident survenu en 2013 et dans lequel il est impliqué s’est poursuivi en cour intermédiaire, mercredi 28 octobre. J’ai refusé de me soumettre à un alcootest parce que j’avais du mal à respirer et je ne me sentais pas bien après l’accident», a-t-il déclaré. Les avocats de la défense et de la poursuite devront soumettre leur plaidoirie en écrit le 5 novembre.

 

L’ancien député faisait l’objet d’une accusation de conduite dangereuse. Il lui est reproché d’avoir refusé à se soumettre à un alcootest après l’accident dans lequel il est impliqué.

 

Contre-interrogé par son homme de loi, Me Assad Peeroo, Richard Duval explique qu’il se rendait à Pailles le soir de l’accident, soit le 21 juillet 2013, lorsqu’il a été aveuglé par les phares d’une voiture qui se trouvait à l’arrière. C’est à ce moment précis qu’il aurait entamé un virage mais a terminé sa course contre deux parapets. De plus, poursuit l’ex-président de la SPDC, «ce soir-là, je ne me sentais pas bien. J’avais consommé du Benylin et du Ventolin. J’avais la grippe et sous le choc causé par l’accident, j’avais du mal à respirer. Je suis asthmatique

 

Quid de ne pas avoir sollicité une assistance médicale après les faits ? Richard Duval explique «qu’il est ‘conversant’avec sa maladie».

 

Son médecin traitant, Kevin Jugarnath explique, pour sa part, que l’asthme peut être provoqué par le stress, le choc et le changement climatique. Il confirme que son client, Richard Duval souffre bel et bien d’asthme et qu’il lui prescrit des médicaments à cet effet. «Une attaque aiguë d’asthme peut empêcher un patient de respirer normalement», a-t-il souligné.

 

Le Dr Fezul Rujeedawa, Chest Specialist, abonde dans le même sens. «Si un patient souffre d’asthme aiguë, il peut ne pas pouvoir respirer ni parler normalement. Et un accident peut facilement provoquer une crise», précise-t-il.