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Prix Musiques de l'océan Indien : le lauréat connu ce samedi 3 octobre
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Prix Musiques de l'océan Indien : le lauréat connu ce samedi 3 octobre
La finale de la 5e édition du Prix Musiques de l’Océan Indien se tiendra bel et bien à Maurice. L’événement est prévu pour demain, samedi 3 octobre à partir de 19 heures au théâtre Serge Constantin, Vacoas. Une première pour Maurice qui accueille cet événement créé en 2007. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, cette année, la finale a lieu au pays.
«Ce prix est organisé tous les deux ans et depuis sa création, nous avons essayé d’organiser la finale dans chacune des îles participantes»,déclare Brigitte Dabadie, l’un des producteurs délégués avec Serge Trouillet. Ce concours s’adresse essentiellement aux artistes de musique actuelle résidant aux Comores, à La Réunion, à Madagascar, à Mayotte, à Rodrigues, aux Seychelles et à Maurice. Et pour la finale du Prix Musiques de l’Océan Indien, le pays hôte a choisi le théâtre Serge Constantin. Celui-ci ne pourra toutefois contenir grand monde, soit moins de 300 personnes alors que les finales précédentes en comptaient un millier.
Mais qui succédera donc à Maya Kamaty, la lauréate réunionnaise de l’édition 2013-2014 ? Pour cette 5e édition, 107 candidats se sont inscrits. Quatre finalistes sont maintenant en lice, dont Tibwa, Labelle et Saodaj’ de La Réunion et Tritonik de Maurice. Le jury, composé de dix membres fondateurs et associés du prix, sera présidé par Gérard Davoust, président-directeur général des Éditions Raoul Breton. Brigitte Dabadie explique comment le panel compte délibérer pour élire le grand gagnant de la compétition. «Chaque membre du jury aura à sa disposition les textes des chansons proposées en version originale et en français. Les artistes auront chacun droit à 30 minutes de prestation. Ils seront jugés sur leur gestion de temps sur scène, leur côté artistique, soit la justesse de la voix, et leur prestation scénique, entre autres.»
Quid du prix qui sera décerné au lauréat ? Ce dernier bénéficiera «d’une exposition internationale via des marchés et des festivals internationaux, ainsi qu’une prise en charge totale», soutient la productrice déléguée, qui note par ailleurs une évolution certaine dans la musique des îles depuis la création de ce prix. «Avec le Net, il y a eu beaucoup de changements. C’est en ligne que la jeune génération s’enrichit, via des recherches.»
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