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Ministères et organismes parapublics: la communication verrouillée

26 juillet 2015, 20:02

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Ministères et organismes parapublics: la communication verrouillée
La communication se fera au compte-gouttes au sein d’institutions placées sous le ministère des Arts et de la Culture. Plusieurs d’entre elles ont reçu une circulaire, datant du 10 juillet, dans laquelle le ministère dit que des commentaires non autorisés ont été publiés dans la presse. Et qu’une telle attitude est non conforme aux règlements.
 
Il est stipulé qu’aucun officiel ne fera de commentaires dans la presse sans autorisation. Si pareille mesure existait déjà et concernait les fonctionnaires et les directeurs des organismes parapublics, elle s’étend, cette fois, aux présidents de board.
 
La circulaire ne semble pas avoir atteint tous les départements, mais le message essentiel oui. À l’Environnement par exemple, on explique que «pour être on the safe side, allez vers l’attaché de presse». D’autres responsables, sans avoir vu la circulaire, disent en avoir «entendu parler» et refusent de répondre.
 
Ce type de circulaire sera-t-il caduc quand la Freedom of Information Act sera votée ? Plus qu’une promesse électorale, cette mesure figure en bonne place et due dans le discours-programme présenté en janvier. Au chapitre de la «consolidation de la démocratie», il est écrit qu’une «Freedom of Information Act sera introduite  pour garantir la transparence et permettre la libre circulation des informations».
 
Réagissant à la directive, Rashid Imrith de la Government General Services Union déclare : «Le gouvernement a basé sa campagne sur la transparence et la bonne gouvernance. La circulaire va à l’encontre de sa politique. Nous sommes convaincus que c’est un problème de communication des présidents et autres responsables. Kan éna linformasion pou kasiet ou fer dimounn jump to conclusions. D’autant plus que les gens attendent la Freedom of Information Act».