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Conflits autour d’un centre : le travailleur social Eddy Sadien annonce une grève de la faim

9 juillet 2015, 17:58

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Conflits autour d’un centre : le travailleur social Eddy Sadien annonce une grève de la faim

C’est un bras de fer entre le travailleur social et l’Eglise catholique qui est à l’origine de sa décision. Eddy Sadien, membre d’une association socio-culturelle de Tranquebar, a annoncé, ce jeudi 9 juillet, qu’il entamera une grève de la faim pour contester le fait que ce groupe, qui existe depuis 27 ans, a été sommée par l’Eglise catholique d'évacuer le centre qu’il a pour habitude d’occuper.

 

Le Dr Rajah Mahadhewoo, le pandit Jaikrishna Ramsewak du Regrupman Travayer Social, dont Eddy Sadien fait aussi partie, se joindront à lui pour entamer cette grève, entre le 13 et le 17 juillet. Celle-ci se tiendra dans le même centre culturel, à Tranquebar dont  se disputent et l’Eglise catholique et l’association socio-culturelle de la localité.

 

Eddy Sadien explique que l’Eglise catholique détenait le bail pour cet emplacement de 1987 à 2007. Et que jusqu’en 2013, il est resté vacant, personne ne l'ayant occupé. L’Eglise catholique a obtenu le bail une nouvelle fois en 2014, affirme le travailleur social. Les choses se sont toutefois envenimées lorsque, le 3 mars 2015, une lettre de mise en demeure a été servie à l’association, et le 6 mars, elle a été sommée d'évacuer le centre car elle serait dans «l’illégalité», indique-t-il.

 

Le travailleur social souligne que le ministère n’a pas jugé bon de déterminer qui a construit le centre avant de prendre cette décision. «C’est le Rotary Club qui nous a aidés à construire le centre et il y a aussi injecté de l’argent», précise-t-il.

 

Le Regrupman Travayer Social a porté l’affaire en cour. Celle-ci sera entendue le jeudi 23 juillet. «L’Eglise devra répondre à cinq affidavits», soutient Eddy Sadien.

 

D’autre part, une lettre a été envoyée au ministre du Logement et des Terres Showkutally Soodhun en mars et le groupe  compte adresser une autre à monseigneur Piat.