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Éboulements à Terre-Rouge–Verdun: d’autres parois à risque

26 juin 2015, 09:26

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Éboulements à Terre-Rouge–Verdun: d’autres parois à risque

Les éboulements, survenus, mardi 23 juin, entre Valton et Ripailles sur l’autoroute M3, risquent de s’aggraver. Il s’agit du premier constat des experts sud-africains qui mènent une étude en ce moment. Selon eux, d’autres parois rocheuses de la montagne pourraient s’effondrer. Ce qui signifie que des pans entiers de rochers et de terre, «grands comme une salle polyvalente », pourraient atterrir sur la route, fait comprendre une source au ministère des Infrastructures publiques.

 

C’est la raison pour laquelle la route restera fermée, indique un autre officier. Du moins, jusqu’à ce que les experts soumettent leur rapport. Ce qui devrait se faire, vendredi 26 juin ou samedi. Il faudra aussi attendre que le ministre Nando Bodha rentre au pays. C’est à son retour qu’il visitera la zone affectée.

 

D’ici là, la route restera fermée à la circulation. Elle a déjà été déblayée et nettoyée. S’il ne pleut pas durant le week-end et si les experts affirment que les autres parois de la montagne sont «sécurisées », la route Terre-Rouge–Verdun rouvrira dès lundi, à 6 heures.

 

BORDURES MAL EXCAVÉES

 

Lorsque l’affaissement de la route a commencé, le ministère avait demandé qu’une étude soit menée. Les premiers éléments indiquaient qu’il y avait plusieurs lacunes dans la structure même de la route, notamment des bordures mal excavées. Ou encore, des pentes trop abruptes résultant du découpage de la montagne.

 

Sollicité, un responsable souligne que cette dernière est faite de terre et de rochers susceptibles de s’effondrer quand il y a des averses. Un des premiers constats effectués après que les fissures on été découvertes dans la zone de Valton est que les parois n'étaient parsemées de plantes ou de lianes filantes dont le rôle est de retenir la terre et les rochers. Une technique efficace qui, selon le responsable, a fait ses preuves en Europe.

 

Pour protéger la route d’éboulis et éviter des incidents comme celui de mardi, des travaux visant à découper la montagne avaient été entrepris il y a plus de deux mois.