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On a testé: Russia House à Washington, DC

7 juin 2015, 11:56

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On a testé: Russia House à Washington, DC

De retour à Washington, DC, nous en avons profité pour retrouver – et faire découvrir – un petit bout de la Russie, niché en plein cœur  de la capitale US.  À l’heure où les relations entre la Maison Blanche d’Obama et le Kremlin de Poutine sont des plus tendues en raison du conflit ukrainien et de l’affaire FIFA, incursion à la Russia House, pittoresque «town house» sur la Connecticut Avenue, un subtil mélange  de deux  mondes… La note: 7/10

 

HEURE : Il est 20 heures, c’est l’heure de l’apéro du debriefing. Après une première journée de conférence, remplie de présentations, discussions et autres échanges sur les tendances mondiales de la presse, nous profitons de la belle soirée d’été pour aller à la rencontre d’une célèbre boisson venue du grand froid : la vodka.

 

Direction la Russia House, qui se trouve vis-à-vis du Washington Hilton (où se tient la conférence), devenu célèbre en 1981 après l’attentat (manqué) contre Ronald Reagan. Il fera jour jusqu’à 21 h 30, nous approchons du solstice d’été (21 juin)… 

 

AMBIANCE : On traverse la belle avenue bordée d’ambassades pour rentrer dans un décor de film digne des Tsars. On marche sur un tapis rouge, les rideaux en velours sont de la même couleur. Tout ce rouge tranche avec le bois sombre et austère du mobilier somptueux.

 

En face de nous, se dresse un bar paré de plus de 500 bouteilles de vodka importées de Russie, mais aussi de Pologne (les Russes et les Polonais se disputant l’origine de l’eau-de-vie), d’Ukraine et de Bosnie. Natasia, notre hôtesse-serveuse qui étudie l’histoire à la Georgetown University, nous a hameçonnés et elle ne va pas nous lâcher : elle va tout nous raconter… Les Russes sont tenaces et sont  fiers de «leur» spiritueux qui a fait le tour du monde ! 

 

REPAS : Nous sommes surtout venus boire «un coup». Nous allons en boire plusieurs coups… secs. Natasia multiplie les explications sur les saveurs qui varient selon le type de céréales (seigle, orge, blé, etc.) et la pureté de l’eau et bien sûr le degré d’alcool (idéalement entre 38 et  42 %). Nous optons pour un «sampler» des plus nobles vodkas aux parfums subtils conçu par notre serveuse.

 

Chaque bouteille a une histoire. Chaque vodka est différente – rien à voir avec la Smirnoff commercialisée à Maurice et que d’aucuns avalent avec de la Red Bull dans les boîtes de nuit abrutissantes. Les vodkas ici se dégustent pures dans un verre glacé. «One shot». Cest surprenant tellement c’est fin et rare comme goût.

 

Je demande à mon voisin de table, Scott, un Media Analyst de Connecticut, ses impressions d’Américain : «To accompany the vodkas, we opted for the pilmenye dumplings which were delicious with mushroom sauce.  I enjoyed the Chicken Kiev, which was tender and flaky although it did not have the melted butter interior to which Americans are accustomed. The porogees and blini were exquisite, delicately served, but the caviar at $200 was too expensive and I do not have the acquired taste  for that investment...»

 

SERVICE : Les shots sont généreux. La serveuse n’est pas avare en recommandations. Elle a une double mission : «vendre» son pays et un maximum de shots. Elle n’hésite pas à boire un coup avec nous derrière le comptoir… Les snacks arrivent en moins de dix minutes. L’organisation est bien rodée. 

 

VALUE FOR MONEY : Pour trois personnes, une douzaine de shots et deux entrées, nous avons payé un peu plus de Rs 5 000 – bon, ici c’est en dollars et le décor est somptueux…

 

PROCHAINE VISITE : Il y a d’autres coins et d’autres pays à découvrir à Washington, DC – l’Éthiopie, l’Afghanistan et l’Argentine sont bien représentés aussi. On vous fera peut-être une autre surprise si vous aimez voyager avec nous… qui sait ?