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La Corée du Sud annonce 14 cas supplémentaires de MERS

7 juin 2015, 11:27

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La Corée du Sud annonce 14 cas supplémentaires de MERS
L'épidémie de MERS en Corée du Sud, dont la première évocation remonte au 20 mai, est la plus importante en dehors du Moyen-Orient.
 
Sa propagation alimente les craintes du grand public et suscite des interrogations sur les premières réponses apportées par le gouvernement au virus.
 
Il est ainsi accusé d'avoir réagi de façon inefficace au départ, ce qui a permis à une personne rentrée d'Arabie saoudite d'infecter plus de la moitié des patients répertoriés.
 
Accusé de manque de transparence, l'exécutif a finalement cédé à la pression de l'opinion publique en identifiant pour la première fois dimanche les 24 établissements hospitaliers où des infections ont été signalées et des patients atteints du MERS se sont rendus.
 
Il a déclaré que les quelque 2.000 personnes placées en quarantaine dans le pays, la plupart à leur domicile, seraient surveillées via leur téléphone portable afin d'éviter toute propagation de l'épidémie.
 
A la fin du mois dernier, un homme placé en quarantaine a voyagé à Hong Kong puis en Chine continentale, où il a été contrôlé positif au Mers.
 
Le dernier mort en date, un homme de 75 ans, est passé par la même salle d'urgence d'un hôpital de Séoul où un total de 17 personnes ont été infectées, selon les estimations du ministère de la Santé.
 
Sur les 14 nouveaux cas annoncés ce dimanche, 10 ont été identifiés à ce même hôpital de Séoul.
 
Le MERS a pour la première fois été identifié chez les humains en 2012. Il est causé par un coronavirus de la même famille que celui qui a déclenché le Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui a tué 800 personnes dans le monde en 2002 et 2003.
Le MERS tue plus que le Sras. Son taux de mortalité est de 38%, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
 
Les nouveaux cas de MERS en Corée du Sud portent le total de cas répertoriés dans le monde à 1.208, selon les chiffres fournis par l'OMS, dont 444 ont été mortels.
 
Choi Kyung-hwan, à la fois vice-Premier ministre et ministre des Finances, a déclaré que le gouvernement n'avait pas à ce stade prévu de collectif budgétaire pour endiguer l'épidémie.