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Chute du groupe BAI: l’ICAC enquête sur d’autres acquisitions de Mallam-Hasham

11 mai 2015, 10:45

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Chute du groupe BAI: l’ICAC enquête sur d’autres acquisitions de Mallam-Hasham

Libéré contre une caution de Rs 100 000 et une reconnaissance de dette de Rs 700 000 par la Bail and Remand Court, samedi, Iqbal Mallam-Hasham devrait se présenter au tribunal de Rose-Hill, ce lundi 11 mai. «C’est une simple formalité», a indiqué son avocat Rama Valayden à l’express dimanche.

 

Ce n’est pas fini. L’ancien Chief Executive Officer de la State Investment Corporation (SIC) sera de nouveau interrogé par l’Independent Commission against Corruption (ICAC) dans les jours à venir. Son avocat a laissé entendre qu’il y aura des arrangements entre lui et l’ICAC pour les prochains rendez-vous.

 

Enquête approfondie

 

Selon nos informations, Iqbal Mallam-Hasham sera interrogé sur d’autres acquisitions qu’il aurait faites durant ces dernières années. Sollicité à ce sujet, Rama Valayden a soutenu que «tout est possible. Certainement l’ICAC va approfondir son enquête et interrogera mon client sur d’autres acquisitions qu’il a faites, évidemment». L’homme de loi a laissé entendre que des personnes du gouvernement devront également être appelées par l’ICAC concernant la vente de ces biens.

 

Iqbal Mallam-Hassam a passé plus de dix heures dans les locaux de l’ICAC, vendredi dernier. Il a pu rentrer chez lui tard dans la nuit. Il a été inculpé en cour le lendemain pour avoir usé de sa position pour obtenir des faveurs de Bramer Property Fund (BPF). Il a notamment fait l’acquisition du 11e étage et d’un espace au rez-de-chaussée de la Bramer House, à Ébène, au coût de Rs 105 millions.

 

Parallèlement à cette enquête de l’ICAC, le Central Criminal Investigation Department (CCID) mène une enquête sur la vente d’une partie de l’immeuble d’Ébène. L’ancienne chef de cabinet à la Home Affairs Division au Bureau du Premier ministre, Doreen Fong-Wen-Poorun, a été entendue, vendredi dernier, au sujet de la lettre signée par l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam pour permettre à BPF de vendre deux de ses biens à deux organisations Internationales. Elle a expliqué que le rôle du Bureau du Premier ministre n’est pas de s’assurer que Bramer Property Fund allait revendre ses biens, ni de connaître l’identité des sociétés avec lesquelles le BPF allait traiter.