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Descente de l’ADSU à Bois-Marchand: cinq arrestations; de l’héroïne et Rs 500 000 saisies

23 avril 2015, 10:42

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Descente de l’ADSU à Bois-Marchand: cinq arrestations; de l’héroïne et Rs 500 000 saisies

C’était l’effervescence à cité Bois-Marchand, Terre-Rouge, le mercredi 22 avril. Des éléments de l’Anti-Drug & Smuggling Unit (ADSU) ont fouillé simultanément sept maisons de cette localité. Les hommes de la brigade antidrogue ont eu le soutien des éléments de l’Emergency Response Service, de la Special Supporting Unit et ceux du Groupe d’intervention de la police mauricienne pour mener à bien cet exercice. Bilan de la journée: cinq arrestations, dont celle d’une femme, deux saisies d’héroïne, une saisie de 1 800 «tipapié» ainsi que d’une somme de Rs 500 000.

 

C’est peu après 10 heures, mercredi, que des équipes de l’ADSU, menées par le surintendant de police, Jean Claude Lablanche et le chef inspecteur Ashik Jagai, ont débarqué à cité Bois-Marchand. Sept maisons, soupçonnées de receler de la drogue, ont été perquisitionnées sous l’œil ahuri de badauds. Deux doses d’héroïne ont été saisies dans l’une d’elles et le propriétaire a été arrêté.

 

«We mean business»

 

Dans une autre maison, trois personnes, dont une femme, ont été arrêtées. Les policiers y ont trouvé 1 800 «tipapié» et Rs 500 000. Chez un autre suspect, connu de la police, de l’héroïne a été saisie. Ce dernier a déjà été arrêté à deux reprises pour des délits liés à de la drogue. Les cinq suspects seront présentés au tribunal de Pamplemousses ce jeudi matin.

 

Cette opération fait partie d’une longue série de perquisitions que le patron de l’ADSU, l’adjoint au commissaire de police, Choolun Bhojoo, a débutée il y a peu dans des hot areas. C’est après avoir effectué des descentes dans un quartier de la région de Rose-Belle et cité Argy à Flacq que les hommes de l’ADSU ont débarqué à cité Bois-Marchand. L’ADSU a réagi à la suite de plaites formulées par des habitants de différentes régions du pays. «We mean business», a déclaré un officier de cette unité à l’express. «Et ce ne sont pas des actes d’intimidation que nous empêcherons de faire notre travail», a-t-il ajouté.