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Duval : «Le PMSD accueillera à bras ouverts les déçus du PTr et du MMM»

19 avril 2015, 10:20

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Duval : «Le PMSD accueillera à bras ouverts les déçus du PTr et du MMM»

Un 60e anniversaire, cela se fête en grande pompe. Et le Parti mauricien social-démocrate (PMSD) n’a pas dérogé à cette règle. De nombreux partisans se sont réunis à l’Ecole hôtelière Sir Gaëtan Duval, à Ebène, ce dimanche 19 avril, pour un congrès-anniversaire. Parmi les sujets qui ont été abordés: le meurtre de la petite Eleana Gentil, l’affaire BAI et la situation au sein du PTr et du MMM.

 

Le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval, a ainsi fait ressortir que le parti est prêt à accueillir, à bras ouverts, tous ceux qui sont  déçus par le PTr et le MMM. Selon lui, bien que le PMSD est l’un des vieux partis politiques à Maurice, il est le plus jeune de par sa composition. «Le PMSD n’a pas pris une ride», a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’il est parvenu à remplir son contrat avec le PMSD contre «vents et marées».

 

 

Lors de son discours, qui a duré une trentaine de minutes, Xavier-Luc Duval a également tenu à rassurer les clients de la British American Investment. Il a soutenu que le gouvernement «n’abandonnera pas» les personnes qui ont placé leur argent à la Bramer Bank.

 

 

Et vantant les accomplissements du PMSD, notamment dans le secteur du tourisme, le leader du parti a annoncé dans la foulée une série de mesures qui seront prises par le gouvernement. Elles sont la mise en place d’une commission d’enquête sur le trafic de drogue, l’introduction du salaire minimal et la distribution de repas chaud dans les écoles.

 

Peine maximale pour le meurtrier d’Eleana

 

Le meurtre de la petite Eleana Gentil a aussi été évoqué lors de ce congrès. La députée Malini Seewocksing a demandé à l’assistance d’observer une minute de silence en mémoire de la jeune fille retrouvée morte à Nouvelle-France le mercredi 15 avril. La ministre de l’Égalité du genre, du développement de l’enfant et du bien-être familial, Aurore Perraud, a, elle, souligné qu’il ne faut pas oublier ce«traumatisme national qu’a connu cité Anoska». Selon elle, «le coupable doit écoper d’une peine maximale d’emprisonnement».