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Assemblée régionale: le MR réclamera une enquête sur le projet de dessalement

5 mars 2015, 17:11

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Assemblée régionale: le MR réclamera une enquête sur le projet de dessalement

La construction de quatre unités de dessalement à Rodrigues était au centre des débats lors de la reprise des travaux de l’Assemblée régionale, le mardi 3 mars. Peu après cette séance, le Minority Leader du Mouvement rodriguais Gaëtan Jabeemissar a annoncé qu’une commission d’enquête sur ce projet sera réclamée. 

 

«Nou pou demann enn komision danket lor sa kat inite desalman la. Le commissaire des ressources en eau doit assumer ses responsabilités car nous l’avons souvent interpellé à ce sujet mais il n’a jamais voulu écouter», a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. Le Minority Leader devait dénoncer le fait que l’Assemblée régionale ait déboursé plus de Rs 156 millions pour ce projet qu’il décrit comme un «fiasco total». 

 

34 questions à l’agenda

 

Les travaux ont repris à l’Assemblée régionale mardi, à 10h30, sous la houlette du président de l’hémicycle Soopramanien Sooprayen. Trente-quatre questions étaient à l’ordre du jour pour cette première séance, dont 16 adressées au Chef commissaire Serge Clair. Celles-ci étaient inscrites au nom de Gaëtan Jabeemissar, ainsi que Rosaire Perrine, Jennifer Ravina, Franceau Grandcourt, Stelliania Perrine, Allan Ladd Emilien, Jean Christian Agathe, Johnson Roussety, Daniel Spéville et Jean Rex Ramdally. 

 

Les questions avaient trait au passage du cyclone Bansi, au Programme-Based Budget, à la construction du collège de Pistaches et de la nouvelle station-service de Grand-La-Fouche-Corail. Les bourses d’études offertes aux étudiants rodriguais étaient aussi à l’agenda. 

 

Les autres questions étaient adressées aux commissaires. Elles avaient principalement trait à l'aide sociale,  l’environnement, à la Journée internationale de la femme et au renforcement des capacités des jeunes.  

 

La fibre optique dans deux à trois ans

 

Lordana Chan Meunier a axé son intervention sur la décision du gouvernement central de ne pas mettre en chantier le projet de câble à fibre optique dans l’immédiat à cause du coût financier jugé trop onéreux. Cette décision est arbitraire, a-t-elle estimé. A la fin du temps alloué aux questions, l’adjointe au Chef commissaire Francette Gaspard-Pierre Louis a annoncé que le câble à fibre optique deviendra réalité dans deux à trois ans.

 

Au final, 13 questions ont obtenu des réponses. Les 21 autres n’ont pu être débattues faute de temps. La séance reprendra le mardi 28 avril 2015, à 10 h 30.