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Crime à Plaine-Magnien: un quadragénaire tabassé à mort pour Rs 200

22 janvier 2015, 13:50

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Crime à Plaine-Magnien: un quadragénaire tabassé à mort pour Rs 200

Trois hommes ont été arrêtés mardi soir. Il s’agit d’Imteeaz Chettee, un soudeur de 37 ans, Mohammad Ackmez Surooprajally, un cordonnier de 18 ans, et Cena Prévost Savis, âgé de 21 ans. Tous ont été entendus par la Criminal Investigation Division (CID) de Plaine-Magnien dans le cadre du meurtre d’Iswar Deenoo, dont le corps a été découvert, mardi matin, sur la route principale de Plaine-Magnien. Selon les premiers éléments recueillis, l’homme de 47 ans aurait été tabassé à sa sortie d’une taverne, avant d’être dépouillé de Rs 200.

 

La police a eu toutes les peines du monde à l’identifier, vu qu’il était méconnaissable et qu’il n’avait pas de carte d’identité sur lui. La fille de la victime, Meenka Deenoo, âgée de 20 ans, souhaite que justice soit rendue à son père, qui était maçon.

 

La jeune femme, qui est agent de sécurité à Fashion Style, raconte l’avoir vu pour la dernière fois lundi. «J’étais à la maison et je devais prendre mon service dans l’après-midi. Il est venu déjeuner vers 11h30. Quand je suis sortie, je l’ai revu sur la maison de mon voisin. Il réparait quelque chose sur son toit. Je l’ai informé que j’allais finir plus tard que prévu.»    

 

En rentrant, elle a constaté que son père n’était pas là. Elle ne s’est nullement inquiétée vu que c’est dans ses habitudes. Mais au matin, l’homme n’était, selon ses dires, toujours pas rentré. «Je savais qu’il avait rendez-vous avec mon oncle pour un travail et que tous deux devaient s’y rendre très tôt», confie Meenka Deenoo.

 

«J’ai dû l’identifier...»

 

C’est alors qu’elle a reçu un appel de la CID de Plaine-Magnien, l’informant que le corps sans vie d’un homme qui pourrait être son père avait été découvert. «J’ai dû l’identifier», confie la jeune femme. Et d’ajouter qu’elle ne souhaite à personne «ce que nous sommes en train de vivre».

 

Assise dans le salon de sa grand-mère, elle tente de consoler sa soeur, Ashwini, âgée de 13 ans, et son frère, Avishan, âgé de 16 ans. Tous sont désormais orphelins, ayant perdu leur mère, il y a deux ans et demi.

 

Selon ses proches, Iswar Deenoo était très porté sur la bouteille. Mais il aimait rendre service à son entourage. Ce maçon cumulait des petits boulots. Il avait l’habitude de sortir durant la nuit et de rentrer au lever du jour. «Il passait tout son temps dans des tavernes et c’est d’ailleurs cela qui lui a été fatal», conclut Meenka Deenoo. Les funérailles d’Iswar Deenoo ont eu lieu, le mercredi 21 janvier, peu avant 13 heures.