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Emigration au Canada: les procédures désormais plus complexes

10 janvier 2015, 19:30

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Emigration au Canada: les procédures désormais plus complexes
Une nouvelle formule pour émigrer au Canada a été adoptée. Auparavant, il suffisait de remplir les conditions du gouvernement fédéral. Désormais, après avoir fait la demande initiale, il faut attendre d’être sélectionné par un employeur pour avoir le droit de résider au Canada.
 
Cette procédure peut prendre beaucoup de temps. En effet, le demandeur est en concurrence avec d’autres postulants du monde entier.
 
Toutes les demandes qui sont envoyées se retrouvent dans une banque d’emplois, explique Nita Juddoo, directrice de Lifetime Immigration qui se spécialise dans les procédures d’immigration au Canada. Les employeurs puisent de cette banque en se basant sur une liste d’emplois en demande dans le pays.
 
La banque d’emplois reste ouverte pendant 12 mois. Pendant ce temps, les demandeurs peuvent être sélectionnés. Suivra alors la procédure d’immigration. «Si on est sélectionné dans les 12 mois à venir, c’est un peu le jackpot. Cette étape supplémentaire a beaucoup corsé la procédure», souligne Nita Juddoo.
 
Par contre, si la personne n’est pas sélectionnée dans les 12 mois, sa demande doit être envoyée à nouveau. Toutefois, Nita Juddoo précise que sa compagnie ne sollicite pas du client de frais supplémentaires pour cette opération.
 
La directrice de Lifetime Immigration ajoute que parmi les demandeurs, on retrouve désormais beaucoup d’étudiants. «Dans le passé, on ne comptait que quatre ou cinq étudiants par mois, mais aujourd’hui, il y en a bien plus», assure-t-elle. Elle explique ce phénomène par le fait que lorsque les étudiants tentent de faire les demandes de visa eux-mêmes, ils se font rejeter ou ne l’obtiennent pas à temps. De ce fait, les agences s’occupant de ces étudiants se tournent plutôt vers les professionnels de l’immigration.
 
Les domaines d’emplois qui demeurent populaires sont l’ingénierie, les technologies de l’information et la finance. Ont également la cote les techniciens de laboratoire et les infirmiers, surtout pour le Québec.