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Attaque contre Charlie Hebdo: La Sentinelle exprime sa solidarité

8 janvier 2015, 15:21

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Attaque contre Charlie Hebdo: La Sentinelle exprime sa solidarité

Ces sont des «héros», assassinés par des tireurs lourdement armés qui ont débarqué dans les locaux du journal satirique français Charlie Hebdo, hier, mercredi 7 janvier, commentait le chef de l’Etat, François Hollande. Ce dernier invitait à un moment de recueillement de la part de «tous les services publics français» ce jeudi à midi, heure française. La Sentinelle a voulu s’associer à cet hommage et les journalistes du groupe ont observé, au même moment, une minute de silence pour bien témoigner de leur soutien à la grande famille des journalistes libres face à cet acte de terrorisme qui a porté atteinte à la liberté d’expression.

 

C’est inimaginable ce qui s’est passé, a commenté le directeur des publications de La Sentinelle, Nad Sivaramen, en soulignant que «plus qu’une atteinte à la liberté d’expression, cet acte est une attaque directe contre la démocratie. On peut rire de tout, même des religions qui sont une politique de spiritualité». Il a cité l’éditorial du directeur de la publication de Charlie Hebdo, Charb, décédé lors de l’attentat: «Nous refusons de nous cacher derrière notre petit doigt, et nous continuerons, bien sûr. Même si c'est moins facile qu’en 1970, nous continuerons à rire des curés, des rabbins et des imams, que cela plaise ou non.»

 

Rappelant que même le groupe de presse a subi une forme d’asphyxie, Nad Sivaramen a insisté sur le fait que «nous, journalistes, nous n’allons pas plier face à ceux qui veulent nous tuer et nous faire taire».

 

«C’est une atteinte à la liberté d’expression journalistique, a pour sa part condamné le Chairman du groupe La Sentinelle, Philippe Forget. Nous sommes une plateforme d’information et d’opinion. Dans cette démarche, il arrive que cela ne plaise pas et ceux-là veulent nous punir. Mais notre métier a de la valeur et apporte une valeur ajoutée essentielle dans une démocratie. Nous avons défendu ce métier et allons continuer à le défendre», a-t-il insisté.