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MCiné ouvrira une quatrième salle à Trianon

29 décembre 2014, 15:24

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MCiné ouvrira une quatrième salle à Trianon

Quand les lumières s’éteignent à MCiné à Trianon, ce sont PK avec Aamir Khan et la suite de Hunger Games avec Jennifer Lawrence qui «marchent bien». Le 25 décembre, le film Nature avec Idriss Elba a fait son apparition dans la programmation. Et à partir de demain, place au film d’animation Les pingouins de Madagascar.

 

Cela fait cinq mois depuis que les trois salles de MCiné ont ouvert leurs portes au centre commercial de Trianon. Le promoteur, Rajesh Callicharan, l’un des responsables de Mont Ida Films, affirme qu’il ne compte pas en rester là. Une quatrième salle – la plus grande – devrait être opérationnelle en 2015.

 

«Nous n’avons eu que des commentaires positifs, déclareRajesh Callicharan. Pour un film, nous faisons 40 % des recettes à Trianon et le reste dans les autres salles à travers l’île.»Mont Ida Films importe desproductions de Bollywood etd’Hollywood et les distribuedans un réseau de salles.

 

Mieux, MCiné a le projet de s’implanter dans le complexe de Super U de Flacq. L’ouverture est programmée pour mai 2015, explique Rajesh Callicharan. «Il y a 36 villages dans les parages de Flacq», se réjouit le promoteur, qui y voit un potentiel non négligeable en termes de spectateurs.

 

Flacq accueillera-t-il aussi le late night show ? Depuis le 19 décembre, MCiné à Trianon propose une séance à 21 h 30, tous les jours. «C’est bien apprécié. Chez nous, les fauteuils sont numérotés, les gens viennent en avance acheter leur billet, repartent vaquer à leurs occupations et reviennent pour la séance, l’esprit tranquille, sûrs d’avoir leur place», ajoute Rajesh Callicharan.

 

Un promoteur qui réfléchit à la diversification de ses activités dans ce secteur. Il caresse l’idée de la création d’une école de formation aux métiers du cinéma pour 2015. Pour cela, Mont Ida Films s’est associé au réalisateur Danny Adjodhya. Son premier long-métrage, Julie, est sorti en salles en mars 2013. «À dire vrai, c’est son concept», précise Rajesh Callicharan. Son calcul : comme il a l’infrastructure pour diffuser des films, pourquoi ne pas en produire ? «Julie a été un succès commercial, soutient- il. À mon avis, le producteur aurait pu rentabiliser davantage ce produit, s’il avait eu des salles à sa disposition

 

Il y a deux ans, à la suite de l’abolition de la TVA sur les tickets de cinéma, le prix de la place avait été ramené à Rs 175. «C’est vrai qu’on a connu une hausse de la fréquentation de 20 %, reconnaît Rajesh Callicharan. Mais ces derniers temps, cela ne va pas fort parce que l’économie ne va pas fort. Si l’économie bouge, le cinéma bougera avec