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Mort en Angleterre: le «suicide» d’un maçon divise police et famille

15 novembre 2014, 17:27

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Mort en Angleterre: le «suicide» d’un maçon divise police et famille

Ils ont été réveillés en sursaut tôt, jeudi matin, par un appel téléphonique de l’Angleterre... Les Perrina, habitant à la cité Débarcadère, à Pointe-aux-Sables, ont appris le décès de l’un des leurs, Louis José Perrina, 46 ans, dont le corps a été découvert sous une passerelle, à Ifield. Mais si les autorités policières anglaises évoquent un cas de suicide, les proches de la victime, en Grande-Bretagne comme à Maurice, n’y croient pas.

 

José Perrina, qui était maçon, s’était envolé pour la Grande-Bretagne, il y a deux ans, avec ses trois enfants aujourd’hui âgés de 8, 9 et 17 ans respectivement. Quatre ans plus tôt, son épouse, native des Chagos, était partie s’installer dans la ville de Crawley avec leur fille aînée, qui était alors âgée de 16 ans. Priscilla Perrina a trouvé du travail comme technicienne de surface dans un aéroport. Tout en étant maçon, José avait, lui, trouvé un emploi à temps partiel comme laveur de voitures.

 

Il était 5 heures, jeudi, lorsque Maria Perrina, la sœur de José, a reçu l’appel de Grande-Bretagne. Sa nièce l’informait que son frère était décédé : «Lapolis dir papa inn swiside, linn zet zo lekor.»

 

Une version qui ne convainc pas Maria Perrina, ses sœurs Jacqueline et Josiane et leur frère Eddy Dorinne. Ils sont unanimes à dire que leur frère aimait trop la vie pour commettre un tel geste. Maria Perrina serait du même avis. La victime, disent-ils, n’avait aucune raison de mettre fin à ses jours.

 

L’endroit où le corps de José Perrina a été retrouvé, expliquent ses proches en Angleterre, a la réputation d’être un lieu dangereux où beaucoup de personnes se sont fait agresser.

 

La nouvelle de cette tragédie a jeté la consternation à Cité Débarcadère où José Perrina avait beaucoup d’amis. Ses sœurs et frère espèrent pouvoir faire partir leur mère, Lucia Dorinne-Perrina, en Angleterre afin qu’elle puisse assister aux obsèques de son fils. L’autopsie de la victime n’a pas encore été pratiquée.