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Quatre interpellations après les incidents à Nouvelle-France

15 novembre 2014, 10:45

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Quatre interpellations après les incidents à Nouvelle-France

Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de la division Sud ont, durant la journée d’hier, vendredi 14 novembre, interrogé quatre personnes dans le cadre de l’enquête sur l’incident survenu mercredi à Nouvelle-France. Ces personnes, des jeunes d’une vingtaine d’années qui seraient proches de l’alliance Parti travailliste-Mouvement militant mauricien, habitent dans les régions de Rose-Belle et de Nouvelle-France.

 

Dans le même temps, les enquêteurs poursuivent leur enquête pour identifier les auteurs de l’incident survenu au cours de cette réunion politique, qui était animée par l’alliance Lepep. Une bombe lacrymogène a été lancée dans la cour où se tenait la réunion. Deux personnes atteintes par des projections de gaz ont été conduites à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, pour des soins.

 

Jeudi ces deux victimes ont donné leurs versions respectives aux enquêteurs sur les circonstances de cet incident. Entre-temps, la bombe lacrymogène de la marque A-Riot devait être saisie et envoyée au Forensic Science Laboratory de Réduit aux fins d’analyse. Outre le prélèvement d’empreintes, les experts devraient confirmer la composition de la substance contenue dans la canette.

 

À la CID, l’on aura bien noté que la bombe saisie comme pièce à conviction est de la même marque que certains des dispositifs utilisés par la police, notamment la Special Supporting Unit et la Special Mobile Force.

 

Mais cet enquêteur souligne que cela ne signifie pas qu’elle provient automatiquement de la police.Et d’ajouter qu’il est de notoriété publique que des bombes lacrymogènes sont aussi importées illégalement à Maurice.

 

Les enquêteurs, en attendant, devront faire un inventaire des stocks de la police, et relever les années de production et le nom du fabricant.