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On a testé: le restaurant à Casela

5 octobre 2014, 13:55

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On a testé: le restaurant à Casela
C’est dimanche! Il fait beau! Après une virée sympathique à l’exposition annuelle regroupant les plus belles orchidées du pays à l’Audi Zentrum (Dieu, qu’il y en a d’exceptionnelles!), on se sent l’envie de manger en plein air… C’est ce qui nous emmène à Casela, à l’Ouest. La note: 7/10.
 
C’est dimanche! Il fait beau! Après une virée sympathique à l’exposition annuelle regroupant les plus belles orchidées du pays à l’Audi Zentrum (Dieu, qu’il y en a d’exceptionnelles!), on se sent l’envie de manger en plein air… C’est ce qui nous emmène à Casela, à l’Ouest. En territoire neuf (cela fait presque un an que je n’ai pas fait la route de Rivière-Noire), on n’est pas rodé et les petits panneaux bleus, ça ne saute pas toujours aux yeux… C’est ici qu’élans, girafes, kudus, oryx et waterbucks ont débarqué d’Afrique du Sud quelques jours plus tard.
 
HEURE : Il est 13 heures. Beaucoup de monde mais le restaurant se vide déjà et nous avons la chance de trouver une table qui nous permet d'avoir une vue plongeante sur Tamarin et de la mer au-delà. Plusieurs groupes de touristes chinois sont très intéressés à se faire photographier avec le paon de service. Pour l’attirer, celui-là, on vous conseille la frite. Sur la pente, menant tout doucement au restaurant, par-delà plusieurs bassins d’eau limpide, une famille de six, attablée, mâchonne son pique-nique, qui a tout l’air d’avoir passé l’entrée de manière illicite…
 
AMBIANCE : Calme et agréable à la table n° 43, précisée «non-fumeur». Même les gosses sont relativement sages et tempérés. Devant nous, ils sont quatre, à peu près du même âge, à fraterniser gentiment, sans hurlements, sans pleurs, pas même avec un seul appel du genre: «Maman, regarde Emilie… !» L’effet de la nature et la détente engendrée par l’espace? Pas de musique non plus et on s’entend donc. Il nous semble, pour le coup, qu’il y a moins de cellulaires sur lesquels l’on pianote et, partant, plus de… Conversation.
 
SERVICE : Mon épouse fait la remarque qu’on nous reçoit comme si nous étions de vieilles connaissances. Elle a raison. C’est vraiment sympa. Et que ce soit Jason, Kenny, Nitish ou Vimal, c’est pareil: on est prévenant, attentionné, efficace et tout sourire. Notre meilleure note du jour, d’ailleurs va au service. (9/10)
 
REPAS : Elle commande un jus de fruit frais et moi un iced tea maison. Comme dans beaucoup de restaurants, elle ne peut, cependant, trouver une boisson «non glacée» et doit laisser tiédir quelques dizaines de minutes… Nous prenons une salade de palmistes pour partager et sommes charmés par la sauce égayée de petits éclats rouges de pomme d’amour. Des gousses de pamplemousses, dûment émiettées, devraient aussi bien y faire? Je commande un civet de cochon marron. Il arrive assez promptement avec du riz servi dans un papadom en forme de feuille de chou et une potée de lentilles tendrement parfumées au cumin. Le tout est servi avec un chatini (dans la famille nous disons «chatignon», par tendresse sans doute) de concombre et de pomme d’amour. La sauce de civet est une réussite. La viande par contre est dure. Pas assez mitonnée. Mon épouse trouve son sacréchien grillé excellent (8/10), mais accorde un 6/10 seulement aux frites, ce qui est sans doute moins généreux que la note… du paon.
 
VALUE FOR MONEY : Avec deux crêpes suzettes pour le dessert (Rs 86,96 la pièce!), le repas nous revient à Rs 835 par personne, auquel il faut rajouter le droit d’entrée. Un peu cher dans l’absolu, mais le lieu est tellement agréable, d’autant plus si on y ajoute la visite du paon, le passage des canards, les pintades en liberté qui criaillent… et tout le reste.
 
PROCHAINE VISITE : Dans pas longtemps, il me semble, car on nous promet de nouvelles «animations» pour bientôt, dont un déjeuner avec les girafes (enfin presque…) qui nous chatouille déjà l’imagination.
 
NOTE : 7/10.