Ligue des champions - un APOEL méritant tient en échec un Ajax peu inspiré

1 octobre 2014

1 octobre 2014, 06:38

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Agence France Presse (AFP)

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Ligue des champions - un APOEL méritant tient en échec un Ajax peu inspiré

L'APOEL a fait match nul face à l'Ajax Amsterdam (1-1) mardi à Nicosie en Ligue des champions et a montré, comme lors de sa courte défaite à Barcelone, qu'il faudrait compter avec lui dans le groupe F.

Le club chypriote aurait mérité mieux face à une équipe néerlandaise qui ne s'est plus guère montré dangereuse après avoir ouvert la marque, malgré ses 63% de possession de balle, se contentant d'un autre match nul après celui concédé face au PSG (1-1).

L'Ajax a pris en effet les devants à la 28e après un beau mouvement entre deux Danois. Lucas Andersen a lancé Lasse Schöne dans la surface mais sa frappe plein axe a été contrée par l'Espagnol Urko Pardo. Le ballon est toutefois revenu dans les pieds du jeune Andersen, 20 ans, qui a parfaitement ajusté son tir.

Mais plutôt que de contrôler sereinement, les hommes de Frank de Boer ont laissé assez d'espace pour que Nicosie déploie son jeu de contre-attaque. Une main dans la surface de Van Rhijn a offert un penalty au Brésilien Manduca, l'une des stars d'APOEL, qui a égalisé de l'intérieur du gauche (32).

Nicosie a manqué le coche dix minutes plus tard quand l'avant-centre irlandais Sheridan a été trop court de quelques centimètres à la réception d'un centre au cordeau de Manduca, fruit d'un nouveau contre bien mené.

Face à une défense par moments pataude, APOEL a continué de se projeter vers l'avant en seconde période, l'escouade technique et mobile de quatre Brésiliens et Portugais cherchant le grand Sheridan en pointe, mais avec du déchet dans la finition. Averti pour une faute en dehors de la surface sur l'Irlandais, le gardien Cillessen aurait pu voir rouge (56) et l'Ajax sombrer avec lui.

Imprécis et dépourvu d'imagination offensive, le club néerlandais n'a rien produit de dangereux en seconde période, même face à une défense chypriote privée du Norvégien John Arne Riise.