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Croisières : 600 Mauriciens ont pris le large depuis janvier
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Croisières : 600 Mauriciens ont pris le large depuis janvier
La vie en mer. Certains l’ont choisie car elle permet de se faire de l’argent rapidement. Pour d’autres, c’est aller à l’aventure... Depuis le début de l’année, ils sont 600 à avoir embarqué à bord de ces bateaux de croisière. Ce sont surtout les jeunes qui se sont lancés dans de telles aventures.
Certains avouent que le choix s’est fait naturellement puisque malgré les dures journées, les bénéfices sont alléchants. Jasson Kundasamy raconte qu'il a pris la mer pour la première fois en 2012. Depuis, son poste de vidéaste à bord du Royal Carribean lui a permis de visiter pas moins de 127 pays à travers le monde.
«Il n’y a pas de routine. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer en mer. J’ai rencontré beaucoup de monde et le plus intéressant c’est que j’ai pu voir d'autres pays. En temps normal, cela aurait coûté une fortune», affirme le jeune homme. Âgé de 25 ans, il compte poursuivre sa folle virée en mer jusqu’à ses 30 ans.
Mais travailler sur un paquebot n’est pas de tout repos, loin de là. «Le plus dur dans ce métier, c’est de travailler quand la mer est démontée», confie Jasson Kundasamy. «C’est vraiment dur ! D’un côté, on voit le ciel et de l’autre on ne voit que le bleu…foncé !», poursuit-il.
Un point de vue que partage Chandra Kumar Seepaul, directeur de CSCS International Manning Ltd. Il avance même prévenir ceux qui le sollicitent pour des démarches d'emploi sur des paquebots de la dureté de la vie à bord.
«Je le dis à tous ceux qui veulent aller en mer. Ce n’est pas une chose facile. Ils devront travailler beaucoup et il y a énormément de pression. En plus, il faut gérer le fait d’être loin de ses proches», explique le recruteur. Et d’ajouter que l’emploi à bord des bateaux de croisière est, pour beaucoup, un tremplin pour améliorer leur statut social.
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