Publicité

On a testé: Hideaway Garden Restaurant, aux Jardins de Vanneron (Trianon)

7 septembre 2014, 11:49

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

On a testé: Hideaway Garden Restaurant, aux Jardins de Vanneron (Trianon)
Première sortie en famille avec monsieur, le bébé et belle-maman. À l’affût de plein air, histoire d’éviter que le premier contact du nouveau-né avec le monde extérieur soit un food-court dans les palais de la consommation. Direction donc les Jardins de Vanneron.
 
 
HEURE : Autour de 13 heures, un mercredi. Le restaurant ne servant que de 8 h 30 à 16 h 30, il aurait été difficile d’y aller pour le dîner ! Une petite bruine menace, ce n’est pas le grand soleil, mais il fait beau dans nos cœurs, on s’en moque un peu du temps. Passé la pépinière, nous voilà dans la verdure luxuriante. Le contraste est d’autant plus saisissant qu’il faut passer à côté des horribles Centre Point et Meritt en construction avant d’y arriver. À force de béton, on oublie que le bois et les plantes, cela reste ce qu’il y a de plus beau.
 
 
AMBIANCE : Et tout près coule une rivière… Nous nous installons sur une table posée sur un ponton, au bord d’une cascade. Deux autres tables sont occupées par des employés en pause-déjeuner. C’est mieux que la cantine, il faut le reconnaître. L’espace est  intimiste. Pas besoin de foule quand on est en pleine nature. Le bar est bien garni, avec  même une bouteille contenant un serpent, que la serveuse n’ose pas toucher pour nous la montrer de plus près ! On ose à peine parler, tellement c’est tranquille. Comme si nos voix allaient couvrir le chant de la cascade (et accessoirement réveiller le petit !). Nous nous sentons loin de tout, de toutes les contingences de ce monde. Le restaurant porte bien son nom. Dommage qu’un pot de margarine soit resté bloqué au milieu de la cascade. On ne voit plus que lui. Pourquoi toujours tout gâcher avec nos ordures, nos pollutions ?
 
 
SERVICE : Une jeune fille fort sympathique, Sweta, nous accueille et nous sert nos boissons rapidement. Elle s’empresse même de nous apporter du pain, du beurre et des condiments, histoire de nous caler, car nous lui avions dit que nous avions très faim. Elle est seule au service – il n’y a guère de monde non plus – mais s’active. Et son naturel enjoué s’accorde bien avec le lieu.
 
 
LE REPAS : Ce serait un peu bête de nous cantonner à une omelette ou un panini. Laissons-nous tenter par les carries. Cerf pour moi, bœuf pour belle-maman et rougaille de saucisses pour monsieur. Plus un piment confit dans le biberon pour le 4e larron, pour bien pimenter son existence dès le départ ! Non, ce n’est pas vrai, mais les piments confits coupés ti bout dans l’huile sont excellents. Les plats arrivent rapidement, et ils ne consistent pas juste en curry et riz, ils sont accompagnés de satini cotomili, de bringelles grillées, de légumes sautés, de concombre, de lentilles. Le cerf a le bon goût de gibier, pas noyé sous les épices, le boeuf est fondant, les saucisses disparaissent en un clin d’oeil. Les aubergines grillées sont le summum des accompagnements. Les lentilles, par contre, sont un peu fades. Mais comme cela me permet de faire un compliment à la belle-mère en lui disant que les siennes sont meilleures, elles ont tout de même droit à mon appréciation. Bref, un régal, tant pour les yeux que le palais.
 
 
VALUE FOR MONEY : Rs 1 475 pour les trois plats, deux bières et deux softs. Pour un déjeuner, ce n’est pas très bon marché, (le cerf, c’est cher, à Rs 450), surtout qu’on repart en achetant des plantes au passage. Mais pour le sourire du père et de la grand-mère qui étaient plus occupés à regarder dans le landau que dans leur assiette, cela en valait vraiment la peine.
 
 
PROCHAINE VISITE : Faut croire que le bruit de l’eau a des effets bénéfiques sur les bébés, il n’aura pas bougé une oreille et encore moins les lèvres de tout le repas. On reviendra donc, et pourquoi pas pour le brunch (l’English breakfast est aussi au menu) ou le goûter, histoire de voir de quoi ont l’air le tiramisu et le crumble de pommes accompagnés d’un mochaccino.
 
 
NOTE: 7,5/10