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Elle traîne son ex en justice pour qu’il reconnaisse son enfant

31 août 2014, 15:32

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Elle traîne son ex en justice pour qu’il reconnaisse son enfant

Elle se faisait une joie d’être mère. Mais Jena (prénom modifié) ne s’attendait pas à ce que son ex-compagnon, Lindley (prénom modifié), refuse de reconnaître son fils, né le 2 août 2013, et de le déclarer à l’état civil. Estimant que le garçonnet est privé de l’amour paternel, elle traîne son ex en justice.

 

Dans sa plainte, rédigée par Me Kaviraj Bokhoree, avoué, Jena demande à la Cour suprême d’ordonner à son compagnon de l’accompagner au bureau de l’état civil afin de déclarer qu’il est le père biologique de l’enfant.

 

C’est en mai 2012 que Jena et Lindley entament une relation amoureuse. Les deux jeunes gens sont alors employés dans un organisme de l’État. Quelques mois après, soit en novembre, leur relation s’est intensifiée et le jeune homme a commencé à fréquenter assidûment la demeure de la jeune femme, à Rose-Hill. Jena raconte dans sa plainte que Lindley entretient par ailleurs de bonnes relations avec les autres membres de sa famille.

 

Ils ont eu des rapports sexuels réguliers, soutient-elle. Le 10 décembre, elle annonce à Lindley qu’elle est enceinte. Dans sa plainte, elle allègue que son compagnon a réagi négativement et lui a demandé de se faire avorter. Jena a refusé, expliquant que c’est illégal. Selon Jena, Lindley s’est par la suite calmé, lui déclarant qu’il annoncerait  personnellement la nouvelle à son père à l’occasion de l’anniversaire de la jeune femme, le 13 décembre. Or, il n’en a pipé mot au père de Jena, contrairement à ce qu’il avait promis.

 

Après la fête, Lindley a commencé à prendre ses distances. Il a refusé de répondre à ses appels et ne vient plus lui rendre visite. Leur relation amoureuse a pris fin le même mois. Jena est catégorique : elle n’a eu de relations sexuelles qu’avec Lindley. Elle déplore l’attitude irresponsable de ce dernier. D’où sa décision d’avoir recours à la justice. Elle a retenu les services de Me Rama Valayden.