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Volley-ball - Salaires des entraîneurs nationaux: L’AMVB va rechercher le feu vert du MJS

29 août 2014, 12:49

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Volley-ball - Salaires des entraîneurs nationaux: L’AMVB va rechercher le feu vert du MJS
Le président de l’AMVB, Bharun Teeroovengadum indique qu’avant que ce salaire ne soit versé à Miniopoo (sélection masculine) et Wilson (sélection féminine), il faut l’aval du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). « Les salaires des deux entraîneurs nationaux seront puisés de notre grant. Mais nous ne pouvons disposer de cet argent comme bon nous semble. Il nous faut l’accord du MJS. C’est Jean-Michel Dedans (trésorier de l’AMVB) qui a la responsabilité de préparer un dossier pour le soumettre au MJS. Il existe un barème pour cela et nous ne pouvons décider nous-mêmes de la somme qui sera payée. D’ailleurs, il est bon que je précise que le MJS ne paye les entraîneurs que six mois avant le début des Jeux des îles de l’océan Indien  (JIOI), mais nous avons pensé qu’il fallait rémunérer nos entraîneurs dès maintenant parce que la préparation a déjà été enclenchée. Mais, d’ici quelques jours, tout devrait être réglé. En attendant, les frais de transport des entraîneurs et des présélectionnés leur sont remboursés par la fédération », explique Bharun Teeroovengadum.
 
Le fait qu’aucun soutien d’aucune sorte ne soit obtenu du MJS rend la préparation de nos présélectionnés en volley-ball très difficile. Comment peut-on demander aux joueurs de se donner à fond dans la préparation alors que l’on ne met pas le minimum à leur disposition ?
 
Après les séances d’entraînement qui se tiennent une ou deux fois par semaine de 18h à 20h parfois même jusqu’à 21h, il ne leur est pas offert une bouteille d’eau et un casse-croûte. Quand on pense que certains des présélectionnés habitent des régions éloignées et rentrent chez eux à 23h ou après, cela donne à réfléchir. Il n’y a toujours pas de transport qui est mis à leur disposition et les joueurs doivent s’arranger entre eux pour venir aux entraînements. Ceux qui possèdent un moyen de transport véhiculent ceux qui n’en ont pas.
 
Au final, tout cela n’est pas bien encourageant et il serait bon que les autorités assument leurs responsabilités. Parce qu’après, quand les résultats ne seront pas au rendez-vous, il sera trop facile de venir pointer du doigt les sportifs !