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Vintage music: les années 50 revivent

11 août 2014, 18:01

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Vintage music: les années 50 revivent
Si, lundi dernier, Jacques Maunick, l’organisateur, assurait n’avoir vendu qu’un peu plus de la moitié des billets, c’est toutefois devant une salle bien remplie que se sont tenus les concerts Vintage Music et Stephan Gébert AVoice 2, au Trianon Convention Centre, samedi soir. Jeunes et moins jeunes s’étaient donné rendez-vous pour ce concert deux en un, dont le répertoire divers et varié s’étale des années 30 à nos jours.
 
C’est avec un peu plus d’une quinzaine de minutes de retard, soit aux alentours de 19 h 50 que le coup d’envoi est donné avec In the Mood de Glenn Miller, un morceau datant des années 30 interprété par l’orchestre des Famous 9 qui a magnifiquement porté ces deux concerts samedi soir. Jacques Maunick n’a toutefois pas manqué de s’insurger à plusieurs reprises contre les retardataires. S’en est suivi une vingtaine de titres proposés tour à tour par Anne-Lise Prosper (Locomotion), Pecos (You are my destiny), Pierre Baptiste (Surrender), Audrey
Oudin (Quand on n’a que l’amour), Dominique Clarisse (Fever) et Gaëtan Rivet (Twist and Shout).
 
Un répertoire choisi pour nous offrir un voyage musical inédit dans le passé. Une découverte aussi pour la jeune génération. Ceux présents ont ainsi eu droit à un extrait du film Anna avec dans le rôle principal Silvana Mangano, suivi de la chanson faisant partie de cet extrait soit El negro zumbon interprétée par Dominique Clarisse.
 
Si le concert était de haute facture, une partie du public devait toutefois jouer à cache-cache avec les baffles qui lui barraient la vue et la grue de la caméra pour pouvoir apprécier les effets de lumière. Si la musique était entraînante, ce même public aura toutefois attendu quasiment la fin du concert pour prendre d’assaut la piste de danse.
 

Moment d’émotion

 
C’est aux alentours de 22 heures que le concert Stephan Gébert A Voice 2 a débuté. Changement de registre, plus contemporain cette fois, mais également changement de ton. Dès les premières notes, nous découvrons non seulement un chanteur à la tessiture pouvant s’adapter à une multitude de morceaux, mais également un showman hors pair en osmose avec son public. Dynamique, il a occupé la scène pendant plus de 2 h 30. On comprend qu’il ait eu besoin de Stephan Buckland pour se préparer à ce concert.
 
Outre du dynamisme, Stephan Gébert nous aura aussi proposé des moments empreints d’émotion, notamment lorsqu’il se précipite dans les bras de son père après son interprétation de Papaoutai de Stromae, ou quand il se trouve sur scène avec son fils. Belle démonstration vocale également avec La donna e mobile de Verdi chanté à trois voix.
 
Vers 00 h 30 alors que le concert se termine, la salle s’est transformée en piste de danse. On n’aura pas fini de saluer la magnifique démonstration instrumentale des Famous 9. Un régal pour les oreilles. Si à 72 ans Jacques Maunick a annoncé qu’il ne pensait pas proposer d’autres concerts, le public, lui, en redemande.
 
 
La soirée en images avec notre diaporama Vintage Music: les années 50 revivent