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Trois faux policiers de l’ADSU détroussent un serveur de Rs 6 000

8 juillet 2014, 13:50

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Trois faux policiers de l’ADSU détroussent un serveur de Rs 6 000

Après celle de Bel-Air-Rivière-Sèche, c’est au tour de la Criminal Investigation Division (CID) de Grand-Baie d’enquêter sur les agissements de trois faux policiers dans cette localité.

 

Vers 1h30 samedi, un serveur résidant à L’Espérance, Piton, avait terminé son service dans une boîte de nuit de Grand-Baie. Il se trouvait à bord d’un taxi marron lorsqu’une fourgonnette lui a barré la route. Trois occupants, prétendant être des officiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU), l’auraient extirpé du véhicule. Ils l’auraient ensuite embarqué dans la fourgonnette après lui avoir lancé: «Ena la drog lor twa, bizin fouy twa.» Ils l’auraient emmené dans un sentier à Vale pour le rouer de coups et lui voler la somme de Rs 6 000.

 

La victime s’est rendue au poste de police de Grand-Baie, vers 8h10, pour porter plainte. L’enquête, qui a été placée sous la supervision de l’assistant commissaire de police Devanand Reekoye, le Northern Divisional Commander, est menée par les hommes de l’inspecteur Jainaindra Kumar Seegoolam de la CID de Grand-Baie.

 

La victime a refusé de subir un examen médical. La CID compte l’interroger une nouvelle fois. Les enquêteurs se penchent sur une possible connivence entre le conducteur du taxi marron et les trois faux policiers de l’ADSU.

 

Avec cette affaire, l’on se rappelle le couple qui avait été appréhendé, le jeudi 26 juin, au cours d’une opération menée par des policiers de Trou-d’Eau-Douce et ceux de la CID de Bel-Air-Rivière-Sèche.

 

Habillés en policiers, Jean Brandon Samputh, fiché comme récidiviste, et sa concubine, Kamini Ramlagan, avaient extorqué des sommes allant de Rs 1 000 à Rs 5 000 à des commerçants. Le couple procédait de cette façon: il se rendait dans des commerces et demandait des cigarettes au détail. Ce qui est interdit par la loi. Dès qu’un commerçant leur présentait la cigarette, les faux policiers l’informaient qu’il avait commis un délit. Ils lui proposaient alors un «arrangement» financier pour éviter des ennuis avec la justice.