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Ramgoolam: Jin Fei ouvert aux entrepreneurs mauriciens
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Ramgoolam: Jin Fei ouvert aux entrepreneurs mauriciens
Huit ans après avoir alloué 172 hectares de terres à Riche-Terre aux Chinois, le gouvernement a décidé d’ouvrir cet espace aux entrepreneurs mauriciens. Les petites et moyennes entreprises sont également bienvenues, a annoncé Navin Ramgoolam hier soir, vendredi 27 juin, durant le dîner annuel de la MCCI. Ce terrain devait au départ servir de tremplin pour le développement des relations économiques entre Maurice et la Chine et accueillir de gros projets industriels, mais peu d’investisseurs venant de l’Empire du Milieu se sont montrés intéressés.
Lors de son discours hier, Navin Ramgoolam, dont c’était la première sortie en tant que ministre des Finances, a aussi évoqué les relations entre le ministère des Finances et la Banque de Maurice (BoM). «Nous souhaitons que la Banque centrale puisse avoir son indépendance, mais nous voulons surtout que la politique monétaire soit claire», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a notamment annoncé la signature prochaine d’un Memorandum of Understanding entre le ministère des Finances et la BoM. Cet accord aura pour objectif d’assurer une meilleure coordination entre ces deux entités sur différents dossiers, dont la politique monétaire. Une fois signé, il devrait reléguer aux oubliettes le conflit qui opposait la BoM et le ministère sous l’ère Xavier-Luc Duval. Dans le milieu des affaires, certains se sont dit étonnés par cette annonce.
Au niveau de la politique économique, Navin Ramgoolam opte pour la continuité. Il a, entre autres, dévoilé les trois axes principaux de son agenda économique : l’accession au statut de pays à haut revenu, l’inclusion et le développement durable.
Autre annonce de Navin Ramgoolam : la Deep Ocean Water Application. Des réglementations, dit-il, ont déjà été publiées pour permettre à des investisseurs de participer à des projets utilisant l’eau de mer. À ce jour, la seule proposition soumise est celle du groupe Sotravic, concernant la climatisation à l’eau de mer pour les bâtiments de la capitale.
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