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Erreur médicale: l’État verse des dommages de Rs 1,2 million
21 mai 2014, 14:44
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Erreur médicale: l’État verse des dommages de Rs 1,2 million
Son décès a été attribué à une… insuffisance hépatite et rénale. Pourtant, Abdool Sariff Tamman avait été opéré du nez. Soupçonnant une erreur médicale, sa famille a porté l’affaire en cour. Sept ans après, elle a obtenu gain de cause en Cour suprême, l’État ayant accepté de lui verser des dommages de Rs 1,2 million.
Cette affaire commence en mars 2007, lorsque Abdool Sariff Tamman se plaint d’une douleur aux narines. Après s’être rendu à l’hôpital ENT, à Vacoas, il lui est demandé, à la mi-mai, de faire un examen à l’hôpital Victoria, à Candos. On l'informe qu’il sera opéré le 1er juin.
Admis à l’hôpital ENT le 31 mai, Abdool Sariff Tamman subit un test pour savoir s’il est apte à se faire opérer. Le résultat est positif. Or, le lendemain, vers 11 heures, lorsque sa mère vient lui rendre visite, elle le retrouve inanimé, sur une civière dans un couloir…
L’épouse d’Abdool Sariff Tamman, Salma, est mandée à l’hôpital. On l’informe qu’elle doit se rendre à Candos, pour rencontrer l’anesthésiste Gopal. Une fois sur place, ce dernier lui révèle que son mari se trouvait dans un état critique.
Puis, il a été admis à l’Intensive Care Unit de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Dans sa déposition, Salma a indiqué qu’Abdool Sariff est resté sous respiration artificielle pendant huit jours. Il a rendu l’âme le 9 juin 2007.
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