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Collège Royal de Curepipe: le mur de la discorde abattu
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Collège Royal de Curepipe: le mur de la discorde abattu
La raison semble avoir primé. Les anciennes grilles du collège Royal de Curepipe (RCC), faisant partie de l’établissement classé patrimoine national en 2002, ont repris leur place. Elles avaient été remplacées par du béton. L’express, dans son édition du lundi 5 mai 2014, s’était fait l’écho de la sourde colère que cela avait causé chez les anciens élèves et les amoureux du patrimoine.
Qui est à l’origine de cette démarche ? Nos recoupements indiquent que la Old Royals Association (ORA), qui regroupe d’anciens élèves du collège, a donné de la voix. Dawood Oaris, secrétaire de l’ORA, conjointement avec le National Heritage Fund, avait adressé une lettre au ministère le 25 avril, lui demandant d’arrêter les travaux.
Monument historique
À la suite de cela, la construction a été stoppée et le mur détruit. Ce qui permettra de préserver les grilles. Pour l’ORA, c’est inconcevable que l’on ait touché à un tel monument historique. D’autant plus, insiste-t-elle, que le RCC a célébré ses cent ans cette année.
Sollicité, Irshad Mallam Hassam, membre de la Parents-Teachers Association, explique que, comme dans d’autres collèges, les élèves sortaient sans permission en enjambant les grilles. Mais il assure que la directrice du RCC aurait uniquement dit au ministère qu’il fallait renforcer le grillage existant afin de décourager les collégiens de faire le mur.
Pour Irshad Mallam Hassam, «quelqu’un au ministère aurait mal interprété cette demande». Il affirme qu’un entrepreneur serait venu faire les travaux à l’insu de la rectrice.
L’express a tenté de contacter le ministère pour obtenir sa version des faits. Mais sans succès.
Ce mur en béton, qui tenait debout il y a encore une semaine, a finalement été détruit. Les grilles qui y trônaient jadis seront, quant à elles, peu à peu replacées. © BEEKASH ROOPUN
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