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Absentéisme au secondaire: ce que proposent les enseignants

20 avril 2014, 15:02

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Absentéisme au secondaire: ce que proposent les enseignants

Après plusieurs réunions, enseignants et recteurs ont formulé des propositions pour contrer l’absentéisme dans les collèges. Surtout dans les classes supérieures, où le taux d’absentéisme atteint jusqu’à 80 % au troisième trimestre. Depuis le début de l’année, un comité au sein du ministère de l’Éducation se penche sur ce problème. Et un premier «draft» a été publié cette semaine. L’express en a obtenu une copie.

 

Un durcissement des règlements existants, la mise en place de nouveaux… Autant de propositions qui ont été formulées. Parmi celles-ci, que tous les élèves de Lower VI et de HSC des collèges d’État et privés ne puissent s’absenter pendant plus de dix jours. Et ce, indistinctement du fait qu’ils soient en compétition ou non pour une bourse d’études. Actuellement, ce règlement s’applique seulement à ceux qui «compete».

 

Autres propositions : que l’élève produise un certificat après une absence de trois jours et que ce règlement soit également valable pour les élèves de Lower VI. Si ce règlement n’est pas respecté, l’élève ne pourra pas être promu en HSC et ne pourra pas participer aux examens. Selon le draft, les promotions devraient se faire par rapport au taux de présence des élèves pour les classes des Formes IV et V.

 

Les raisons acceptables

 

Les propositions font état de plusieurs raisons qui seraient jugées acceptables pour justifier l’absence d’un élève. Notamment la maladie, la mort d’un proche, une urgence, des fêtes religieuses ou une absence autorisée du pays. Les absences non autorisées sont définies comme «les parents qui gardent leurs enfants inutilement hors de l’école», l’école buissonnière ou des «maladies excessives sans raisons médicales».

 

Sollicité par l’express, le responsable de communication au ministère de l’Éducation souligne que «les propositions seront débattues en profondeur, certaines seront ratifiées et l’Education Act amendée après consultation avec les responsables au ministère».