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Pakistan : tout juste sortis de prison, deux frères cannibales reprennent goût à la chair humaine

15 avril 2014, 14:35

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Pakistan : tout juste sortis de prison, deux frères cannibales reprennent goût à la chair humaine
Ils avaient déterré et mangé environ 150 cadavres qui avaient été enterrés dans un cimetière non loin de chez eux. Les frères Mohammad Farman Ali et Mohammad Arif Ali avaient été arrêtés en avril 2011, suite à la découverte du cadavre d’une femme dans leur domicile, à Bhakkar, au Pakistan. Déterré le soir même de son enterrement, elle avait été découpée à l’aide d’un couteau de boucher. Condamnés à deux ans de prison pour avoir profané des tombes, ils en sont sortis en juin 2013. Et ils n’ont pas tardé à retrouver leurs vieilles habitudes, semble-t-il.
 
Ce lundi 14 avril, la tête d’un petit garçon a été retrouvée chez eux. L’un des frères, Arif, a été appréhendé. Après interrogatoire, il a avoué avoir consommé le corps d’un nouveau-né qui venait d’être enterré dans le cimetière voisin. Selon ses dires, c’est son frère aîné, Farman, qui a ramené le cadavre. La police est activement à la recherche de ce dernier. Après leur arrestation, en 2011, l’enquête avait révélé que les frères cannibales avaient mangé en partie environ 150 cadavres extirpés de leurs tombes. Ils s’en servaient pour préparer des repas. De morceaux de la jambe de la femme découverte chez eux en 2011 avaient par exemple été cuisinés en curry.
 
Aucune loi Pakistanaise ne condamnant la consommation de chair humaine, ils avaient été condamnés à deux ans de prison pour profanation de tombes. Ils ont purgé leur peine à la King Edward Medical University, au Lahore, où ils ont été examinés par le département de neurochirurgie. Leur libération, qui a eu lieu en juin 2013, a causé de nombreux remous à Bhakkar, d’où ils sont originaires.
 
Les habitants de cette petite ville étaient outragés de voir les frères cannibales rentrer chez eux. Des protestations ont éclaté dans la région, et des pneus avaient été brûlés sur une autoroute, bloquant la circulation pendant plusieurs heures. Arif, le plus jeune des frères, avaient même confié à un journal local craindre que les habitants n’attentent à sa vie.