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2010 : rétrospective des principaux événements dans le monde

30 décembre 2010, 00:00

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2010 : rétrospective des principaux événements dans le monde

Il y a eu un grand nombre de  catastrophes naturelles en 2010, faisant plus de 260 000 morts. Les conflits et les guerres se sont poursuivis, entrainant des milliers de morts notamment parmi la population civile. Mais il y a eu  aussi des exploits et bien d''''autres événements plus joyeux. Voici notre rétrospective, en quatre volets. Forcément  non-exhaustive.

Catastrophes naturelles : plus de 260 000 morts

Séisme à Haïti, éruptions volcaniques en Indonésie, canicule en Russie, inondations au Pakistan. Les forces de la nature ont été particulièrement meurtrières en 2010. Avec au moins 260 000 morts, le bilan humain des catastrophes naturelles est le plus élevé depuis 1983.

Tout commence mal pour la planète. Un séisme de magnitude 7  frappe Haïti le 12 janvier, faisant plus de 220 000 morts et quelque deux millions de sans abri. Ce pays, l’un des plus pauvres au monde, connaît une autre tragédie quelques mois plus tard : une épidémie de choléra qui tue plus de 2 000 personnes.

L''année a aussi été marquée par deux épisodes météorologiques exceptionnels. La  Russie a connu une canicule meurtrière en juillet-août, et des conséquences économiques importantes. De son côté, le Pakistan a été frappé, en août, par des inondations qui ont submergé 160 000 km carrés, et touché plus de 15 millions de personnes.  Les deux catastrophes, causées par le même système météorologique, ont fait plus de 17 000 morts au total.

La Chine connaît, elle, une série de catastrophes : tremblement de terre en avril, mais aussi des inondations, des tempêtes, des glissements de terrain, des coulées de boue, la sécheresse et les températures glaciales, faisant plus de 4 000 morts et  touchant environ 65 millions de personnes. Les  pertes économiques s’élèvent à plusieurs milliards d’euros.

En octobre, l''Indonésie a connu en l''espace de 24 heures un séisme meurtrier de magnitude 7,7, un tsunami qui a fait plus de 500 morts, et le réveil du volcan Merapi, dont les éruptions se soldent par plusieurs centaines de morts. Le pays avait déjà eu son lot de catastrophes depuis le début de l''année, enregistrant des centaines de morts dans des inondations, des glissements de terrain et des séismes.

En  mars, un volcan du glacier d''Eyjafallajökull, dans le sud de l''Islande, entre en éruption. Passées les imposantes coulées de laves et l''énorme fracture glaciaire, gaz, vapeurs et cendres s''échappent de la montagne  en furie. Poussé vers  le continent européen par les vents du nord en avril, un spectaculaire nuage de fumée provoque une longue paralysie du trafic aérien. Pendant une dizaine de jours, l''imprononçable Eyjafjöll aura été le sujet de toutes les craintes et de toutes les polémiques. Si les cendres se sont faites moins nombreuses à partir de mai, l''éruption, elle, n''a pris fin qu''en octobre.

En début d''année et en décembre 2010, de fortes tempêtes de neige se sont abattues sur les Etats-Unis.  Des chutes de neige record également dans plusieurs pays d’Europe depuis bientôt deux semaines.

Les épisodes météo extrêmes survenus cette année apparaissent comme des symptômes du réchauffement climatique, causé par l''homme, selon de nombreux  chercheurs. Des données préliminaires montrent que 2010 a été l''année la plus chaude jamais recensée dans 18 pays. Et elle pourrait être l''année la plus chaude répertoriée sur la planète ou au moins l''une des trois plus chaudes, selon l''Organisation météorologique mondiale (OMM).

Au 30 novembre, les catastrophes naturelles avaient fait près de 260 000 morts depuis le début de l''année, contre 15 000 en 2009, selon le réassureur suisse Swiss Re. L''Organisation mondiale de la santé (OMS), qui n''a pas actualisé ses chiffres depuis le 30 septembre, avance de son côté presque 250 000 morts.

 

Marée noire

Près de 800 millions de litres de brut déversés dans la mer, des centaines de kilomètres de côtes souillées, des centaines d''espèces menacées, une économie basée sur la pêche et le tourisme détruite... Le 20 avril 2010, une plateforme pétrolière du nom de "Deepwater Horizon" explose dans le golfe du Mexique faisant 11 morts. Une fuite de pétrole sous-marine incontrôlable provoque une marée noire gigantesque qui, pendant des mois, tient en haleine une Amérique totalement impuissante. La fuite n’a pu  être stoppée que le 19 septembre par BP, son exploitant, dans un tollé général. "Deepwater horizon" est devenu depuis le nom de la pire catastrophe pétrolière de l''histoire.

Conférence de Cancun

Les changements climatiques ont par ailleurs fait l’objet d’une conférence mondiale, sous l’égide des Nations-Unies, en décembre au Mexique. L’accord minimal obtenu prévoit la création d''un fonds pour le climat destiné à aider les pays pauvres à s''adapter au changement climatique qui provoque inondations, sécheresse et montée du niveau des eaux. Cette proposition doit également favoriser la protection des forêts tropicales et le partage des technologies propres comme le solaire ou l''éolien. Les mesures comprennent  aussi  la formalisation des promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aucun engagement  pour le renouvellement de l’accord de Kyoto qui expire en 2012.

Le chef de l''ONU, Ban Ki Moon,  a estimé que les résultats du Sommet de Cancun vont permettre de fournir aux Etats " d''importants instruments " pour lutter contre le changement climatique. Avant de conclure en ces termes optimistes : « Bien qu''il reste beaucoup de travail à accomplir, le succès de la Conférence sur le changement climatique de Cancun a mis le monde sur la voie d''une planète plus sûre, plus prospère et plus durable pour tous".

Sources : Reuters, AFP, LeMonde.fr, l’express.fr, Associated Press, Chine Nouvelle, Wikipédia.

2ème partie : Les guerres qui n’en finissent pas  (à venir)