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120 nouveaux diplômés en droit

1 septembre 2013, 13:34

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120 nouveaux diplômés en droit

On compte principalement des seniors parmi les 120 diplômés de droit (LLB) de l’University of London International Programmes(l’ULIP) à avoir participé à la cérémonie de remise de diplômes, hier samedi 1er septembre à l’hôtel Hilton, à Flic-en-Flac.

 

Ils sont nombreux nos seniors qui entreprennent des études en droit,  ne serait-ce que par intérêt ou pour pouvoir en faire usage dans la profession qu’ils exercent. C’est ce qu’a souligné le professeur Jenny Hamilton, directrice de l’Undergraduate Laws Programme à l’ULIP lors d’une cérémonie de remise de diplôme hier, samedi 1 septembre à l’hôtel Hilton, à Flic-en-Flac.

 

Parmi les diplômés :  Chandradeo Poonit, infirmier-chef à l’hôpital Candos. Il a de tout temps caressé  le rêve d’exercer comme avocat. «Ma mère voulait que j’entreprenne des études paramédicales .J’ai obtempéré, et j’aime bien mon métier. Toutefois, depuis ma tendre enfance, je me suis dit qu’un jour je serai avocat», confie le quinquagénaire qui a commencé ses  études en droit  àl’ULIP il y a quelques années.  

 

Il n’est pas le seul à s’être lancé dans de telles études après avoir démarré une première carrière.

 

Me Ruby Saha, ancienne «Chief Technical Officer»  du ministère des Terres et du Logement, savait depuis tout temps qu’elle allait continuer à travailler après la retraite.  C’est en urbanisme que cette boursière entreprend ses études avant d’exercer ses talents en Angleterre. «A l’époque, l’urbanisme était important. Avec la nostalgie du pays et le désir de le servir, je reviens à Maurice et prends de l’emploi au ministère de logement», raconte l’avocate.

 

Dans les années 90, elle décide de s’intéresser à autre chose, en l’occurrence au droit. Elle entame des études à distance avec l’Université de Londres. Son diplôme en poche, elle poursuit carrière de fonctionnaire jusqu’à sa retraite.

 

Voilà six ans que Me Saha exerce. Elle avoue : «si je savais que le métier d’avocat était aussi passionnant, j’aurais commencé le droit plus tôt très probablement».

 

Me Soorooj Phokeer a, lui, fait le tour de plusieurs métiers avant de décider de se consacrer au droit. Un secteur qui l’avait intéressé et passionné tout au long de la trentaine d’année qu’il a passé dans diverses fonctions. «D’autres engagements obligent, autrefois je ne pouvais pas me consacrer au droit. Mais lorsque l’occasion s’est présentée, je m’y suis lancée. Aujourd’hui je peux dire que je suis fier du travail que j’accomplis», souligne-t-il.