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« Nous avons encore beaucoup à offrir aux investisseurs indiens », dit Pravind Jugnauth

28 avril 2011, 00:00

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« Nous avons encore beaucoup à offrir aux investisseurs indiens », dit Pravind Jugnauth

Maurice  possède beaucoup d''''atouts qui plaident en faveur d''un investissement accru de l''Inde, affirme le ministre des Finances, Pravind Jugnauth.

Intervenant ce jeudi matin à une  réunion d‘entrepreneurs mauriciens et indiens, au centre de conférence de Grand-Baie, le Grand Argentier a présenté le pays comme  une plateforme, une porte d''entrée vers l''Afrique, un point entre deux continents en pleine mutation .

"Maurice a encore beaucoup à offrir aux investisseurs de l''Inde. Dès 2010, nous avons mis en place une nouvelle stratégie économique visant à rééquilibrer la croissance et maximiser les opportunités émergeantes de la nouvelle structure économique globale, dans laquelle l''Inde est un solide pilier", a-t-il affirmé, en présence de la présidente indienne, Pratibha Patil.

La Grande Péninsule est l''une principaux partenaires économiques du pays. Nos importations de ce pays, dopées par la facture des produits pétroliers, se sont élevées à quelque Rs 30 milliards en 2010. Pour la même période, les investissements directs indiens ont été de Rs 2,9 milliards, notre deuxième source de capitaux étrangers. Et les Mauriciens ont investi pas moins de Rs 1,1 milliard en Inde.

S''adressant à une audience mixe d''hommes d''affaires indiens (représentant une quarantaine d''entrepreises) et de Mauriciens, Pravind Jugnauth a mis l''accent sur l''utilisation de Maurice comme un tremplin vers l''Afrique, où les opportunités d''affaires s''amoncellent.

"Les entrepreneurs indiens trouveront ici, à Maurice,  un environnement de transparence avec un régime fiscal avantageux", a-t-il rappelé, mettant l''accent sur la présence de Maurice au sein de blocs régionaux tels que le Common Market for Eastern and Southern Africa, la Commission de l''Ocean indien et la Southern African Development Community.

En prélude aux discours officiels, il échut à Louis Rivalland, président du Joint Economic Council, de raconter à l''assistance, avec un brin d''humour, la transformation de Maurice, d''une économie jadis basée sur la canne, vers celle à multiples facettes.